Décisions relatives a l’équité sociale

D’abord, l’équité sociale. Nous sommes en présence de pertes réelles qu’il devient criminel de vouloir masquer tout en les accroissant. Il n’y a pas d’autre solution que de les répartir. Et c’est de toute façon ce qui est en train de se produire. Mais cette répartition doit être équitable, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui. Il ne faut pas croire pour autant qu’une répartition équitable sera une partie de plaisir. Elle aura un goût amer. La répartition équitable signifie que tout le monde ne sera pas mis à contribution dans la même proportion. Il faudra faire assumer une part plus importante aux catégories sociales en mesure de le supporter. Il faudra faire contribuer davantage ceux qui ont abusé de l’argent des gens, ce qu’on appelle les finances publiques ; et ceux qui ont détruit notre environnement après en avoir fait une vulgaire marchandise. En revanche, certaines catégories de gens ne pourront supporter aucune perte. Il faudra au contraire leur assurer des droits, quitte à augmenter la part contributive des autres. Ainsi, le gouvernement établira-t-il par ordonnance un système de couverture maladie universelle pour tous les résidents, et assurera la gratuité de l’enseignement de base. Ces décisions visent non seulement à assurer la cohésion sociale, mais aussi à faire en sorte de préserver la dignité de la population et de consolider la légitimité de l’État et le sentiment du besoin d’État.

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