Décisions relatives a l’équité économique
Ensuite l’équité économique. La répartition des pertes, déjà apparentes et ou mises en évidence par la suite, devra prendre en compte la nécessité de préserver les capacités économiques et sociales pour la phase d’après-crise. Sur la base des résultats de l’audit interne et externe et des évolutions observées, le gouvernement procédera par ordonnances à la restructuration de l’ensemble des relations économiques et financières dans le pays, car le problème est loin de se résumer à une dette publique d’un côté et à des dépôts bancaires de l’autre. Les gens sont liés par des relations commerciales sur les marchés intérieur et extérieur, qu’il est nécessaire de réorganiser pour éviter la dilapidation des ressources et la multiplication d’inévitables conflits. Ils sont également liés par des baux résidentiels et commerciaux, ils perçoivent des salaires. Ils comptent sur une épargne censée avoir été accumulée dans les caisses de protection, comme la Caisse nationale de sécurité sociale et d’autres, alors qu’en réalité les versements dus n’ont pas été faits depuis des années et que les pertes y sont colossales. C’est aussi le cas des épargnes obligatoires accumulées dans les caisses gérées par les ordres professionnels, que ce soit les professeurs, les ingénieurs, les médecins, les avocats ou d’autres encore…
Les modalités de cette restructuration sont variées. Leur sévérité dépendra de l’ampleur et de la nature des pertes mises à jour par l’opération d’inventaire, ainsi que des marges de manœuvre qui en résulteront. Il sera possible d’allonger les délais, de modifier les conditions légales, la hiérarchie des droits et des risques, les taux d’intérêt, les rendements, les valeurs monétaires, les méthodes de comptabilisation, etc. Certaines de ces modifications seront définitives, d’autres temporaires, d’autres encore assorties de conditions.
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