Publications par Mounir Doumani

Charbel Nahas : «Dissocier l’économie de la politique est absurde»

MMFD est le seul mouvement politique à offrir une vision d’avenir, alors qu’actuellement, les Libanais souffrent sans voir de lumière au bout du tunnel. Notre projet donne un message d’espoir qui justifierait les sacrifices que chacun devra faire, à des degrés variables, dans le cadre de la répartition équitable des pertes. Un tel gouvernement serait le premier à tirer sa légitimité de ses fonctions et de son programme, et non du sang versé par les guerres et les assassinats politiques.

La plongée de Macron dans le marais libanais

Après le traumatisme de l’explosion du 4 août à Beyrouth, le Liban est devenu un dossier majeur de la diplomatie macronienne. En appelant le pays du Cèdre au changement politique, le président français a séduit les foules, puis il s’est heurté au pouvoir d’inertie du système libanais.

À l’attention du Sayyed Hassan Nasrallah : Se retirer en faveur de la vraie opposition sauvera le Liban

Tout d’abord, nous aimerions rappeler que nous ne sommes pas concernés ni par ce que dit le président français, ni l’administration américaine, ni d’autres en Arabie Saoudite et en Iran. De plus, nous ne sommes pas concernés par ce que vous avez narré au sujet du « club des anciens premier ministres ». Ces derniers étaient vos partenaires au pouvoir, et vous espérez encore des gestes de bonne foi de leur part et un nouveau partenariat avec eux.

Même Adib a été rejeté par votre égoïsme… Cédez le pouvoir à la vraie opposition

Personne ne s’attendait à ce que le gouvernement de Moustapha Adib puisse changer le système incompétent et impuissant des partis communautaires. Ca seule perspective était de lancer une nouvelle campagne de « mendicité » en ayant recours aux donateurs, afin d’éviter que la situation financière et l’économie libanaises ne sombrent dans l’abîme.

Sortir le Liban de l’ornière

Cela relève de la motivation, de la justification de l’action. Nous disons par conséquent que l’État traitera avec les citoyens, les citoyennes et les résidents non libanais, indépendamment de leur appartenance communautaire. Mais il tolérera qu’individuellement, ces personnes choisissent, à titre exceptionnel, de réclamer que leur relation à l’État soit intermédiée par une institution communautaire.

Céder à la tentation collective d’exister

Plus la confiance dans l’État a été faible, plus les actions de terrains ont été déterminées. Sans pour autant être déterminantes. Si elles ont permis à beaucoup de tenir ou d’espérer, elles n’ont pu freiner la pollution de cette mer où nous ne pouvons plus mettre le pied. Ni celle de l’air que nous ne pouvons plus respirer. Elles n’ont pas empêché le grignotement de ce territoire lépreux que nous laisserons en héritage à nos enfants. Ni l’anéantissement de Beyrouth. Pour légitimes et utiles qu’elles soient, ces actions n’ont pas pour autant la capacité d’avoir un impact systémique sur un pays qu’elles tentent de sauver malgré lui.